Filiale 50/50 des sociétés Total Raffinage Chimie et INEOS, Naphtachimie exploite deux unités de production et une centrale thermique.

Le vapocraqueur, d’une capacité de 720000 t/an d’éthylène faisant de lui un des plus gros d’Europe, transforme des coupes légères issues du raffinage du pétrole (naphta ou GPL), par craquage des molécules à haute température.

Ce craquage s’effectue en présence de vapeur d’eau et permet d’obtenir :

Ethylène ;
Propylène ;
C4 (mélange de butadiène et butène) ;
Gaz (hydrogène, méthane, éthane) ;
Fiouls ;
Essence de pyrolyse.

L’atelier butadiène sépare le butadiène du Raffinat 1 (mélange de butène et isobutène) qui compose la coupe C4, par un procédé de distillation extractive en présence d’un solvant. Le butadiène est utilisé par les clients pour la fabrication des pneumatiques. L’isobutène est polymérisé sur place par INEOS pour la production de polyisobutène (présents dans les vernis, peintures, colles, enduits, lubrifiants, etc.).

La centrale produit les Utilités et l’énergie pour l’ensemble des unités chimiques :

Eau déminéralisée ;
Vapeur d’eau ;
Courant électrique ;
Air instrument ;
Eaux de réfrigération.

Naphtachimie applique une politique volontariste d’amélioration continue des performances dans tous ses domaines d’activité, et principalement :

L’hygiène industrielle et les conditions de travail ;
La sécurité du personnel et la sûreté des installations ;
La protection de l’environnement ;
La qualité des produits et des services.

Naphtachimie est filiale de 50/50 des sociétés TOTAL et INEOS, et produit pour ses sociétés mères :

Les oléfines issues du craquage du naphta ;
Les utilités (vapeur, eau, électricité) nécessaires aux nombreuses unités implantées sur le site.

Dés 1948, les découvertes faites en laboratoire sur de nouvelles matières premières issues du pétrole conduisirent la société Péchiney a rechercher un partenaire pétrolier afin de construire un vapocraqueur capable de produire les oléfines (éthylène, propylène et coupe C4) promises à de nombreuses applications.

La SFBP qui possédait une raffinerie, implantée à Lavéra sur la commune de Martigues (13) mis des terrains jouxtant son site à la disposition de la nouvelle société née de ce projet commun :

1949 : Démarrage de Naphtachimie, association entre Péchiney/Kuhlman/SGHP.
1953 : Ouverture du chantier de construction du CKI à Lavéra Démarrage stade I : vapocraqueur (10 000 t/an), Centrale Nord, Oxyde I, Dérivés, IPA, Acétone.
1972 : Démarrage de nouvelles unités de plus grandes capacités donnant un élan majeur au site.
1978 : Démarrage de la station biologique de traitement des effluents.
1981 : (avec effet rétroactif au 1er janvier 1980) NAPHTACHIMIE devient une coopérative de production détenue à parts égales par CHLOE CHIMIE (filiale Elf, Total et Rhone Poulenc) et BP CHIMIE filiale à 100 % de la SFBP créée pour commercialiser les produits chimiques fabriqués par NC, et vendus dorénavant par ses deux sociétés mères.
1983 : A la sortie de Total, CHLOE CHIMIE devient ATOCHEM incluant ATOCHIMIE et une partie de PCUK. ATOCHEM deviendra Elf ATOCHEM puis ATOFINA en 2000.
2002 : Le 1er janvier, BP CHIMIE devient BP LAVERA, de par son rapprochement avec la raffinerie de Lavéra.
2004 : ATOFINA devient Total Petrochemicals.
2005 : Le 1er juin 2005 BP LAVERA devient INNOVENE qui deviendra par la suite INEOS.

Son implantation géographique, à proximité des ports pétroliers de Lavéra et de Fos et à l’extrémité du couloir rhodanien, est un atout majeur qui permet l’approvisionnement des clients situés dans le monde entier. Les expéditions se font par bateaux, trains, barges fluviales et camions.

Un important réseau de pipelines relie également le site à ses fournisseurs et à ses partenaires.

Naphtachimie

Les actions portées par Naphtachimie